lundi 4 décembre 2017

Népal : 16 jours de trek autour du Manaslu (2/2)



(suite du trek)

J9 : Samagaun => Samdo (3850m) - 12 km + extra de 3 heures de marche vers un pic à 4600m
On se lève sans savoir si on va avoir une place dans un lodge à la prochaine étape : Samdo. Himla part en avance pour bloquer les chambres. Allez savoir pourquoi, sur ces étapes, les réservations d'avances des petits groupes ne sont pas garanties face à celles des gros groupes.
On part ensuite à 4, après le petit dej', Raman le porteur, Josep et nous. On repasse par un bout du chemin emprunté la veille pour aller au lac puis on rejoint une vallée. Il fait bien froid car la montagne nous cache du soleil. Derrière nous le Manaslu.
Nous croisons sur le chemin des femmes tibétaines accompagnées d'une expatriée hollandaise installée au Népal depuis plus de 14 ans. En quelques minutes de conversation avec elle, on en apprend plus que ce qu'Himla nous a raconté depuis le début du trek... Elles partent rejoindre une grotte perchée où des moines s'isolent pour méditer durant plusieurs mois.
Nous marchons sans trop difficulté, seule la montée finale vers Samdo est un peu plus raide. On voit Himla nous attendre au loin tout en haut de la montée mais on a apprend par ailleurs, avant d'arriver, par un porteur qui redescend, que l'on aura une chambre. Cool et ouf.
Après le déjeuner on va marcher pour s'acclimater à l'altitude.



Le principe : monter plus de 200m d'altitude, rester un minimum d'une demi heure puis redescendre pour réussir à bien dormir ensuite.
Au lieu de monter les 200m qu'Himla nous indique et qui ne représente pas trop d’intérêt au niveau paysage, on décide d'aller à un pic pour essayer de voir ce qu'il y a derrière. La montée est plus corsée que ce matin mais on s'en sort bien. Cette randonnée nous permet de voir le samdo peak. Encore une vue très jolie, belle récompense. Apparemment la frontière avec le Tibet n'est pas loin mais on ne voit pas grand chose, on décide avec le groupe de s'en rapprocher dans le journée du lendemain. La descente est assez rapide, on voit l'ombre du soleil progresser sur samdo. C'est joli.
En rentrant on regarde un film mais malheureusement on ne verra pas la fin par manque de batterie. Eh oui ils grattent sur tout en altitude : les douches chaudes, l'électricité... et nous ça ne nous plait pas !! mais ça va on peut encore chier gratuitement ;)


Sur le même chemin que le lac


On bifurque vers une vallée

Ca caille!!


La grotte perchée se cache sur ce bout de colline

Nous continuons dans la belle vallée


Jolie coiffe Bourriquet!!

Pierre tibétaine

Le Manaslu derrière nous


Allez une montée et le village est derrière

Cool, on est en train d'apprendre qu'on a une chambre pour dormir

                          
Vue du village, en haut de la montée


On est tout d'un coup tout petit face cette immense beauté
La cantine des ânes

Le village











Direction un des pics

La vue est magique d'en haut





Qu'est ce qu'on est bien en haut de ce pic



J10 : Nuit sur place à Samdo - A/R frontière tibétaine (~5000m) - 30 km

Aujourd'hui on reste dormir à Samdo mais c'est pas pour autant qu'on bulle au lodge : On va voir la frontière tibétaine. Himla veut nous faire passer par un autre chemin encore plus jolie. Il nous indique 4h de montée, 2h de descente et il nous faudra prendre des encas car impossible pour le lodge de nous préparer à manger à emporter.
On s'est lèvé vers 7h et on a tous pris du riz frit pour que ca nous tienne bien au corps. Tom achètes des biscuits et des snickers comme encas pour la route. Après une descente juste après le village, on monte à flanc de montagne. On voit quelques marmottes. Le paysage devient très rocailleux. Après la montée, on suit une rivière, le terrain n’est pas évident, il y a beaucoup de pierres. Au bout de quelques kilomètres, on doit traverser la rivière mais on a loupé le pont, on est obligé de traverser la rivière à pieds encore une fois mais le courant est trop fort. On lance des pierres avec Josep pour faire un passage. Josep y arrive mieux, il arrive à passer de l’autre côté. Vaness n'est pas très rassurée. Himla enlève ses chaussures, mets les pieds dans l'eau et l'aide à traverser.
S'en suit une longue montée, le manque d'air et d'énergie commence à se faire sentir malgré les biscuits du matin. On galère vraiment. Himla et Josep sont devant. Himla ne nous attend guère, sympa le guide. Les paysages sont magnifiques ce qui nous poussent à aller jusqu’au bout, et peut être aussi la promesse du snickers. Après 3 heures de montée et des biscuits, on arrive près de la frontière tibétaine. On a beau regarder autour de nous en suivant les indication d'Himla mais on a du mal à discerner ce qui représente la frontière. Ce n'est pas grave le paysage est à couper le souffle. C'était vraiment dur sans avoir déjeuner mais on est content, on est y est arrivé. En plus de ça, on a pu croiser des « chamois » locaux. Le vent est fort et froid, on décide de ne pas s'attarder, juste le temps d'avaler le snickers de récompense et quelques photos et on redescend dans ce paysage lunaire avec les montagnes derrière nous. Que c'est beau. La descente est rapide mais le suivi de la rivière et la fin du parcours est un calvaire. On a tous les deux faim. On n'a qu'une hâte c'est arriver. On devait partir pour 6 heures et au final on en a fait 8.




















c'est parti pour 3h de montée











récompense après être arrivé en haut





le descente est plus facile








J11 : Sando => Darmhassala (4500m) - 6 km
Levé 6h30 et petit dej à 7h à base de pain tibétain-miel pour Vaness et de muesli pour Tom. Départ un peu avant 8h. Il fait bien froid car le soleil ne nous atteint pas encore, Nous sortons nos bonnets, gants et manteaux pour commencer la rando. Dès que le soleil nous touche enfin c'est la délivrance, la chaleur fait du bien et on peut enlever bonnet et gants. Nous poursuivons avec 3h de montée progressive et continue où nous passons proche des monts enneigés. La végétation s'assèche et les roches ressortent de plus en plus. La vue est spectaculaire malgré la difficulté qui commence à se faire sentir tout le long à cause de l'altitude. Les pentes ne sont pas raides mais nous marchons tout doucement en suivant le rythme de Vaness qui n’arrive pas à aller plus vite. Cette montée semble être la plus dure depuis le début de la rando. C’est comme si le corps n’arrivait pas à trouver de la puissance pour aller plus vite mais sans être réellement essoufflé.
Est ce la fatigue ? Est ce l’altitude ? Nous, on se dit que ce doit probablement être un peu des deux mais en échangeant avec les autres randonneurs, il semblerait que l’altitude y soit pour beaucoup. Les effets de l’altitude sont un peu déstabilisants au début mais finalement ce n’est pas si mal de marcher doucement car on peut mieux profiter des paysages.
On arrive au dernier camp avant le col : Darmhassala, 4500m!!
Le camp est organisé autour d'une ancienne bergerie assez rudimentaire. Nous logerons dans des tentes 2 places cette nuit, comme de vrais expéditeurs. Il va falloir par contre bien se protéger du froid car à cette altitude la température peut descendre jusqu'à -8 degré.
Une petite tornade se forme près du campement, c'est étonnant d'en voir une vraie.
On pose nos affaires et on profite du soleil qui réchauffe bien nos corps en attendant de déjeuner dans la salle commune très atypique, installée dans l'un des bâtiments de la bergerie.
Il y a foule. D’ailleurs c’est la seule partie de rando où nous avons croisé du monde et des groupes tout au long. D’habitude nous ne croisions que peu de groupe sur le parcours. On se retrouve tous au camp. Ça en fait du peuple.
L'après midi nous devons monter un peu en altitude pour pouvoir bien dormir. On nous conseille un point de vue 200m plus haut mais nous décidons d'essayer d'atteindre un sommet d'une colline un peu plus haut quasiment au niveau des 5000.
En montant on se rend compte que c’est un peu plus dur que ce nous pensions alors on décide de s’arrêter un peu avant, à environ 4900m, et de s’économiser pour l’ascension du lendemain. On est seul avec la vue sur les montagnes. C’est magnifique.
On se pose, on goûte un peu et on profite du paysage avec la quiétude qui y règne. C’est tellement apaisant.
Une fois redescendu, on dîne puis au lit car le lendemain on doit être debout à 4h . On s’emmitoufle avec plusieurs couches de fringues, nos sacs de couchage et des couvertures pour ne pas avoir froid. On s’endort difficilement car il est quand même tot (19h) malgré la nuit qui est déjà tombée depuis un moment.



J'ai bien tout étalé ma crème solaire Tom ?











On n'est pas les seuls sur le chemin pour une fois










Tornade


On monte un peu pour s'acclimater

Belle vue du campement d'en haut


Pause et contemplation



Qu'est-ce qu'on est bien en haut!!

où est charlie?










z'veux pas dormir!!

J12 : Dharmassala => Bimtang (3700m) : passage du col à 5100m - 20 km
Réveil difficile après une nuit moyenne. On ne sait pas si c’est le passage du col à une certaine altitude qui nous stressait, ou de devoir se lever tôt et commencer la rando de nuit, ou le fait de s’être couché très tôt, ou encore le froid qu’on a légèrement ressenti dans la nuit, mais on se réveillait régulièrement et on a l’impression de ne pas s’être reposé.
Il fait super froid et les couvertures sont toutes mouillées à cause de la condensation de nos respirations on suppose. Du coup, heureusement qu’on avait des couvertures, elles ont fait isolation et ont évitées que ce soit nos sacs de couchages qui soient mouillés.
On prend nos petits dej à base de patate pour vaness et porridge pour Tom.
Le ciel est magnifiquement étoilé mais on n’a pas le temps d’en profiter, on lève le camp très vite après le petit dej pour commencer la rando. Les groupes se succèdent les uns après les autres. Deux amas de petits groupes de petites lumières éclairent le chemin devant. On se sent moins seul dans cette nuit noire. On avance encore plus difficilement que la veille. Parfois Vaness ne sent plus ses doigt de pieds et ses bouts des doigts à cause du froid. Raman lui prête gentiment sa 2eme paire de moufle. Pour Tom ça va. Vaness n’a pas d’énergie et à un léger moment de faiblesse car on n’a pas eu le temps de digérer notre petit dej. On mange des mentos pour avoir du sucre et de l’énergie rapidement. Ça aide et ça va un peu mieux.
En avançant, on devine les montagnes noires dans le ciel bleu très foncé qui commence à s’éclaircir au fur et à mesure des pas. C’est beau. La marche est dure mais on se concentre sur cette vue pour avancer. Rien que cette vue vaut la peine de s’être levée aussi tôt. La lumière monte dans notre dos laissant peu a peu découvrir le beau paysage lunaire qui nous entoure.
Le jour se lève, et lorsque le soleil nous atteint c’est une première délivrance. On arrive au même moment à un chalet-ravitaillement, après 1h30 de marche. On en profite pour boire un thé chaud, grignoter des gâteaux et se réchauffer avec les rayons du soleil. On reprend la marche toujours aussi lentement mais sans être frigorifié au moins.
On passe à cote de lacs glacés et à travers des chemins caillouteux et rocheux, le tout au milieu de monts s’élevant a plus de 6000-7000 m. C’est beau mais on a hâte d’atteindre le col pour enfin pouvoir dérouler la foulée sur de la descente.
Au bout de 5h de marche on y est !!! Le larke pass à 5100m d’altitude !! On est fier de nous, on l’a fait et on y est arrivé a notre rythme !! On retrouve les autres randonneurs content également de leur ascension et on immortalise le moment avec plusieurs photos. Josep notre compagnon de route Espagnol est arrivé 1h avant nous et nous a dit que ça a été. C’était même plutôt facile pour lui sachant son niveau. Il est guide de montagne en catalogne soit dit en passant!! On a clairement pas le même niveau !!
On se félicite avec Tom en mangeant un snickers 😁. Étrangement le larke pass n’est pas exceptionnel. On s’imaginait un col de fou avec une vue exceptionnelle mais la vue exceptionnelle on l’aura quelques centaines de mètres plus loin. En effet, après s’être un peu reposé, on reprend la rando avec un peu de plat (enfin) à travers les roches grisâtres. Juste avant d’entamer la descente, on tombe nez à nez avec une vue à couper le souffle. Une partie des Annapurna en face de nous, nous accueille pour entamer la descente sur ce nouveau versant. On se dit qu il devrait être là le larke pass. On descend joyeusement mais prudemment car le chemin est caillouteux et des pierres plus ou moins grosses jonchent le sol. On ne perd pas une miette de cette vue magnifique malgré la descendre raide et fatigante. Après 1h de descente bien raide, la pente s’adoucit mais on n’est toujours pas arrivé au campement. On commence à en avoir marrer de marcher. Notre guide nous indique qu il faut contourner la montagne et ce sera la fin du calvaire, encore 45 minutes de marche. On avait l’impression que la base de cette montagne n’allait jamais en finir, ce fut les plus longues 45 minutes de notre vie 😁. Le paysage est moins rocailleux mais plus broussailleux. On arrive au camp avec des maux de genoux et aux pieds et enfin content d’avoir fini cette étape qui compte plus de 9h de marche. On est à 3700m d’altitude.



















Encore un effort, après le lac glacé, une montée et on y est!!







On y est!! on l'a fait!!




Vue du larke pass
Le drapeau agité au larke pass

Les randonneurs regroupés au larke pass


Selfie larke pass : on est content de nous

Re-Selfie larke pass!!

On repart pour redescendre mais avant un peu de plat







vue au moment de la descente, sur une partie des annapurnas







non je ne fais pas la gueule...je commence juste à en avoir marre de marcher :-D !!











Notre lodge

Dal baht en récompense pour Tom

Pizza bien grasse en récompense pour Vaness



J13 : Bimtang => Tilche (2400m) - 22 km
On repart tôt dans la matinée pour continuer la descente et atteindre tilche en fin d’après midi. Le guide nous a vendu une douche chaude alors ça nous booste. Le paysage change de tout au tout en 1 seul jour. On commence par de la broussaille rougeâtre et on retrouve une végétation verdoyante en passant à travers une belle forêt de rhododendrons. Le paysage est magnifique et on est subjugué de retrouver une telle diversité de paysage en seulement une centaine de mètres d’altitude plus bas. Et dire que la veille on crapahutait dans un paysage de roches désertiques !! C’est génial comme parcours varié à faire. La douche chaude a l’arrivée à fait tellement de bien. Apres près de 10 jours sans douche chaude voir sans douche tout court!!































nouveau né

J14 et J15 : Tilche => Samche (1400m) - 24 km  ET  Samche => Besisahar - 23 km
Sur cette portion nous retrouvons la rivière , quelques rizières et cascades et nous suivons les gorges. Nous sommes passés sur le tracé des Annapurna. La végétation est luxuriante et on rencontre beaucoup de marcheurs faisant l’ascension autour des Annapurna. Ca change des premiers jours de trek où on ne rencontrait quasiment personne. Là on est passé sur une autoroute de personnes !! Les paysages sont toujours beaux par contre. La température est bien remontée comparé à plus haut, ça fait du bien.
On atterrit à besisahar pour notre dernière nuit de trek dans un hôtel un peu miteux...
C’est une grande ville comparée à tous les villages que nous avons traversés pendant le trek.
On retrouve la civilisation, le bruit, les klaxons, les bus pourris... c’était tellement mieux le calme des hauteurs!!
On dit au revoir à notre guide qui nous abandonne la veille au soir de notre dernier jour de trek... ce n’était pas prévu ainsi. Le lendemain ne sera que bus pour rejoindre Pokhara. Il a probablement estimé que nous n’avions plus besoin de ses services. Oui mais bon il y a le matin et s’assurer qu’on prenne bien le bon bus quand même... il n’a pas eu de Tips celui la!! heureusement que le porteur nous a accompagné jusqu’au bout.















pain tibétain omelette









spring roll népalais



J16 : Besisahar => Pokhara (Journée bus)
4h30 dans un minibus d’une dizaine de places, serré a 4 au fond, avec notre compagnon de marche Josep, à subir toutes les imperfections de la route, pour enfin arriver à Pokhara. Heureusement que la route n’était pas en aussi mauvaise état qu’au départ de Katmandou.
On s’installe dans notre chambre propre et confortable de l’hôtel Immortal Inn. On est à 2 pas de la rue animée de lakeside et du lac.
On sent qu’on va pouvoir se reposer tranquillement à Pokhara.


Ce trek était fabuleux par ses paysages. On est fier d’avoir réussi à passer le col situé à plus de 5000m. On l’imaginait dur et on avait peur des effets de l’altitude mais à notre rythme, tout en douceur, et en respectant des étapes courtes sans trop de dénivelé, ça ne se fait pas "les doigts dans le nez" (comme aime le dire le guide) mais c’est largement faisable. Enchaîner les 14 jours de marche avec une moyenne de 5-6h par jour s’est finalement très bien passé et contrairement à ce qu'on imaginait le corps n'a pas énormement souffert (sauf dans la grosse descente^^).
On regrette de ne pas avoir eu de contact avec la population comme on l’espérait par contre.
De plus, le commerce touristique qui tourne autour de certains lodges de montagnes sur cette portion est "fatiguant" : tout ce qui peut rapporter de l’argent sur le dos des touristes est exploité et ça nous a agacé. En plus du coût de la chambre, sur certains lodges, on avait le droit à : eau chaude payante, charge de téléphone payante, couverture payante juste avant le passage du col et wifi payant quand il était stable pour l’utiliser!! On a même eu le droit d’après le guide à une taxe à payer dans certains lodges si on ramenait de la nourriture provenant de l’extérieur comme des barres chocolatés... Ce dernier point on n’a pas pu le vérifier alors était-ce véridique ou était-ce du zèle de la part de notre guide?!? On ne le saura jamais. mais si c'est vrai c'est un peu abusé...

Si on devait refaire ce trek, on le ferait sans guide si on pouvait car le notre nous a plutôt « gâché » notre fin de trip plutôt qu’autre chose.
En effet, notre guide Himla n’était pas très bon, ni professionnel.
Premièrement, nous quitter la veille de la fin du trek, on trouve ça hallucinant !!
De plus, il ne nous expliquait pas grand chose (quand on lui a fait remarquer gentillement, il a répondu qu'on ne posait pas de question...) et il nous a, à plusieurs reprises, laissé derrière avec le porteur sans qu’on soit à portée de sa vue car on ne marchait pas au même rythme que notre compagnon de marche Josep. Ce n'est pas une catastrophe, me direz-vous, mais tout de même légèrement irresponsable avouons-le!! Une fois, on est passé par une zone de chute de pierre sans le savoir et sans le guide car il était loin devant... heureusement qu il ne nous est rien arrivé mais c’est très irresponsable de sa part de ne pas nous avoir attendu pour nous prévenir.
Ces points là relève de l’incompétence et de l’irresponsabilité donc on peut éventuellement le mettre de côté facilement mais pour couronner le tout, il n’était pas très honnête à vouloir nous arnaquer... et là, la pilule a beaucoup plus de mal à passer.
En effet, on s’était entendu avec l’agence sur certains services inclus dans notre package (boisson chaude à chaque repas, repas du midi pour le dernier jour, pas de limitation de prix pour les repas) mais il nous a fait croire que nous avions mal compris et que c’était payant ou non inclus. Nous avions un devis écrit de l’agence mais cela pouvait porter à interprétation différente. Nous ne captions pas avec nos téléphones lors du trek pour appeler l’agence et se le faire confirmer (mais on y a pas vraiment pensé en fait sauf 2 jours avant la fin).
On a eu un doute à plusieurs reprises surtout à la fin mais nous ne pensions pas qu’il pouvait nous arnaquer sur ces points là, quel était son intérêt ?!?
On a compris à la fin du trek que le reste du budget non utilisé lui revenait, du coup cela devait le motiver pour ces entourloupes.
Malheureusement, sur les derniers jours de trek on cogitait beaucoup sur ça et on se polluait l’esprit.

On a tenté de s’expliquer avec l’agence sur les incompétences et mal-honnêteté de leur guide mais ils n’ont pas pris leur responsabilité, n’ont pas accepté de nous faire un geste commercial et ont même fini par nous rejeter la faute en nous disant que nous n’avions pas essayer de les joindre en utilisant le téléphone du guide pendant le trek pour les avertir.
Bon professionnalisme de l’agence Pariwar Holiday également !!

On est un peu dégoûté car nous avons dépassé notre budget de plus de 30% pour réaliser ce trek espérant vivre quelque chose d’exceptionnel.
C’était notre 1er long trek, nous n’avions pas de base comparative auparavant, nous serons plus averti pour les prochains coups!!
On retiendra des paysages de toute beauté entachés par un mauvais guide !!

On pense qu’on essaiera de revenir au Népal pour découvrir d’autres paysages merveilleux car on a bien aimé cette partie là mais on choisira un parcours sans guide obligatoire, ou avec recommandation, pour ne pas être déçu d’une mauvaise prestation et on sera averti des choses qui peuvent vous polluer le séjour !!

1 commentaire:

  1. Superbe, nous ne nous lassons pas de lire votre aventure.
    C'est notre programme télé du soir en ce moment.
    Bravo pour votre performance.
    Maryse et Dominique

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