dimanche 1 octobre 2017

Big Bouddha et montagne sacrée du mont Emei

Le lendemain matin on se lève tôt pour prendre notre bus direction Leshan prévu a 7h05.
Leshan se situe dans le sud de la province du Sichuan.
Nous avions prévu en 2 jours d'aller voir le grand Bouddha à Leshan puis de faire l'ascension de l'une des montagnes sacrées : le mont Emei.

On laisse nos gros sacs à dos à notre guesthouse Mrs Panda et on part avec nos petits sacs contenant le strict nécessaire pour 2 jours.
Le trajet en bus dure 2 h. On en profite pour récupérer un peu et on prend un petit dej sur le pouce à base de thé infusé dans une bouteille et petites brioches.
On arrive à Leshan pensant que cela allait être un petit village d'après le plan étudié dans notre guide du routard mais en réalité c'était encore une grande ville.
Ce n'est pas grave nous avons choisit de découvrir plus le côté nature de la chine donc nous choisissons de ne pas visiter Leshan.
Le bus nous dépose à l'entrée du site. La chaleur est pesante dès 9h30. Le mini village à l'entrée du site est mignon. On s'arrête prendre des forces avec des gyosa pour compléter notre petit dej' et on avance.










On s'acquitte des droits d'entrée (90 yuan, c'est pas donné mais c'est LE PLUS grand bouddha au monde alors on veut voir ça) et on se lance au milieu des nombreux chinois présents.


L'accès se fait en montant de nombreuses marches. Sur le chemin on voit de grosses écritures chinoises sur les parois et on a une belle vue sur Leshan. On regrette d'avoir pris des t-shirt à manche longue (pour anticiper la fraîcheur du mont émei) car à Leshan on transpire à grosses gouttes avec nos sacs à dos.







On arrive finalement assez rapidement au niveau de la tête du grand bouddha. Ce grand bouddha (ou plutôt géant bouddha ^^) a été taillé dans une falaise. C'est impressionnant. Il fait 70 m de haut. C'est ultra blindé de chinois. Tous (dont nous) essayent d'immortaliser son passage près du grand bouddha.



Il y a également un beau et grand temple au "sommet", avec ses gardes en or. De nombreux fidèles viennent prier.






On décide de descendre le long du bouddha pour admirer l'œuvre du bas. Même idée que plusieurs centaines de touristes. On doit donc faire la queue...


Apres 30 Minutes d'attente on arrive aux escaliers qui descendent. Les uns collés aux autres la descente se fait lentement. 


Ce n'est pas des plus agréable par cette chaleur mais bon une fois au pied de la statue c'est tellement encore plus impressionnant qu'on oublie vite. On se demande comment ils ont réussi à faire ça. On est plus petit que la hauteur des orteils. Des fidèles prient devant la statut. 




Vaness n'en peut plus, elle court aux toilettes changer de haut pour moins transpirer.
Il est déjà 11h30 faut qu'on aille au mont emei.
On décide volontairement de passer la visite des différents temples dispersés autour du grand bouddha. Nous en avions vu assez auparavant et en plus nous pourrons encore en voir au mont émei. On se promène tout de même dans le joli parc et près des temples du parc, pour atteindre la sortie.





On sort donc et on cherche comment aller au mont émei qui se trouve pres d'emeishan a moins de 40 km de Leshan. On avait étudié la chose à partir du guide mais une fois sur place ça paraît un peu plus compliqué. On se fait accosté par des rabatteurs de minibus. Ils nous proposent 50 yuan par personne. C'est trop cher on refuse et on continue a chercher notre bus. Ils nous proposent ensuite 20 par personne. Voilà qui est plus intéressant. On accepte (on est tout de même un peu sidéré par la fait qu'il était prêt à nous demander le double en prix d'appel). Au final ça nous arrange, car son minibus nous fait partir de suite, ce qui nous évite de perdre du temps à chercher le fameux bus et il nous déposera devant la guesthouse qui donne des infos sur l'ascension.
On grimpe dans son minibus et c'est parti pour 1h de trajet (et de récupération^^)


Le mont émei (ou emeishan) est une des montagnes sacrées pour les bouddhistes. Elle est recouverte d'une forêt, monte à plus de 3000 m d'altitude avec plusieurs temples construits à flanc de montagne et à son sommet, un grand bouddha en or.
On a choisit de faire cette ascension de plus de 2000m de dénivelé car elle nous permettrait, en plus des monastères et du bouddha au sommet, de voir de beaux points de vue et de se balader dans d'autres types de montagnes chinoises, plus denses et rapprochées celles ci.

Arrivé à Emeishan, on déjeune et on demande des infos.


Normalement le mont émei se fait en 2 jours mais nous n'avons qu'une journée et demi pour le faire. On prend les infos sur les trajets possibles mais ils ne nous conviennent pas. On décide de suivre le trajet que le guide du routard propose.
Il y a 4 entrées au mont émei avec des bus pour y accéder et des téléphériques pour aider aux ascensions. La 1ère entrée se trouve tout en bas, la 2eme et la 3eme se trouve à 500m d'altitude au plus mais sur des versants différents. Et la 4 eme est quasiment au sommet. Les touristes chinois raffolent de ces "aides". Ils ont la réputation de ne pas trop aimer marcher et nous avons pu le vérifier. Sur les portions où l'on marchait nous étions quasiment seuls et sur les plateformes accessibles en bus, la foule chinoise était de retour. On a même pu voir des porteurs proposer leur service sur des portions de chemin et ils ont trouvés quelques clients !!



Il fait l'avouer également le mont émei est fait uniquement de marche pour atteindre le sommet ce qui n'est pas des plus séduisants pour des randonneurs. 66000 marches permettent de gravir ce fameux mont. Qui plus est, ces marches ont été faits dans du béton. Les chinois ont cette habitude particulière d'aménager les sites naturels pour en faciliter l'accès mais on trouve que cela enlève du charme. Le chemin est donc bien tracé, impossible de se perdre.

On se dépêche d'attraper une navette qui nous monte à l'entrée numéro 3 (20 yuan/pers). Il est 14h30. Un téléphérique est disponible mais nous décidons de faire cette 1ère partie à pieds. On s'acquitte des droits d'entrée (185 yuan, aie ça pique, en moyenne on devait avoir des sites entre 60 et 80) et on y go.

C'est parti pour l'ascension de nos premières marchent qui nous ferons atteindre le 1er temple après 500 m de dénivelé avalé en 45 Minutes. Cette 1ère partie n'est pas trop compliquée.


On ne croise qu'une famille de chinois qui marche et quelques maisons et stand par ci par là
Sur le chemin on trouvera tout le long des marchands sur leur stand vendant de l'eau, des choses à manger, des cannes en bambou pour faire fuir les singes (il y a des singes sauvages sur certaines portions) ou pour aider à marcher, des manteaux au niveau du sommet, des jouets..., le tout à des prix exorbitant.
Un exemple fou : 10 yuan LA pomme vers 2000 m d'altitude (Tu trouves en général le plat le moins cher en ville, des soupes, pour 12-15 yuan)






Cette 1ère partie était la pour nous échauffer en fait car la suite se complique fortement ^^
Un peu de plat qui contourne le temple et là ça grimpe fortement. Les marches n'en finissent plus. C'est raide, Ca grimpe, ça grimpe encore, sans répit.


Vaness commence à connaître ses premières difficultés au bout d'1h de grimpette raide.
Ce qui devait arriver est arrivé, Vaness n'avance plus à rien. Les marches c'est dur, trop dur. C'est de n'avoir que des marches qui créé la difficulté. Tom est encore frais et prend son sac.
Un sac devant, un sac derrière et c'est reparti. Ca la soulage mais il reste encore du chemin à parcourir. On passe un monastère puis plusieurs, on a de belles vues sur la montagne. Le chemin redescend un peu, on respire enfin mais il remonte de plus belle ensuite.








On croise des chevaux chargés qui redescendent la montagne avec leur guide qui les suivent. Attention faut se pousser ils foncent dans le tas sinon.


La dernière montée est longue, très longue. Marche par marche, on y arrive tout doucement.
on arrive enfin au monastère où on passera la nuit, il est 19h. C'est un soulagement. Le monastère se trouve à 2000m d'altitude (1000 m plus bas que le sommet). La montre de tom indique 12km parcouru avec 1500m de dénivelé avalé en 4h30, pas mal l'effort !!
On va pouvoir se poser, se reposer, prendre une douche et manger un bout. Cet après midi n'aura été qu'à travers la forêt avec des points de vue en hauteur donnant sur la montagne. C'est un peu monotone comme paysage, en plus on n'a croisé tres tres peu de monde. On arrive au monastère juste avant la tombée de la nuit. On assiste au couché du soleil sur les hauteurs avec une vue sur les montagnes. C'est très joli.












 Le monastère possède un petit bassin avec éléphant où la légende dit qu'un moine y a baigner le sien dedans. Soit, c'est très joli en tout cas.


Notre chambre est spartiate mais nous n'en n'attendions pas plus pour un monastère. Les douches et toilettes sont vraiment rudimentaires et très "ouvertes", par contre on dispose de couvertures chauffantes et ca c'est le top car la nuit est bien fraîche. Mais sachant qu'ils ont le monopole sur les logements aux alentours ils ne se gênent pas pour pratiquer des prix élevés (200 yuan la nuit quand ont tournait entre 150 et 200 en ville avec bien plus de confort)





On arrive trop tard pour la cantine du monastère qui ferme tôt. Aie aie. ils nous indiquent la mini épicerie du monastère où on pourra trouver des soupes instantanées. On est triste après avoir fait tant d'effort pour monter.
Il y a l'air d'avoir 2 petites maisons derrière le monastère on va y jeter un œil espérant qu'ils servent à manger. Bingo !! on tombe sur un monsieur qui réouvre sa cuisine pour nous servir à manger. Sa cuisine donne sur la terrasse ou se trouvent les tables, on le voit s'affairer. On a faim!!!


Apres Deux bonnes tasses de thé, le plat de noodles de tom et de bœuf aux bambou de vaness, on se sent beaucoup mieux.





 Il ne reste plus qu'une douche et au lit.
Le moment douche est particulier : les filles, séparées des garçons. une grande pièce pour chacun divisée via des mur de 2 m pour délimiter les emplacements (un peu comme les toilettes mais en plus haut). Les toiles d'araignées y ont sont bien logées. Pas d'eau chaude chez les filles. Vaness part chez les gars. II n'y avait que tom alors ça allait. La douche chez les gars est brûlante on n'arrive pas à régler la température. Bon vaut mieux ca qu'une douche froide. Au lit maintenant !! La couverture chauffante est bien douillette et fait du bien à nos corps fatigués.

Le lendemain matin debout à 5h15 pour tenter de voir le levé du soleil au sommet.
Le guide du routard indique qu'il reste 1h30 pour arriver au téléphérique qui nous montera au sommet, 1000 m de dénivelé plus haut. Il fait froid. Aller on se dépêche, on part un peu en retard par rapport à notre heure souhaitée. Tom reprend les 2 sacs à dos.


Le début de rando à la frontale commence sec avec des montées raides. On enlève vite fait des couches de manteau et sweat tellement nos corps montent en température. On fait quelques arrêts pour boire du thé infusé dans une bouteille et des oreos + barres céréalières en guise de petit dej. On a mal calculé notre timing nous ne pourrons pas arriver au sommet avant le levé du soleil. Au bout d'1h on s'arrête donc à un beau point de vue pour tout de même ne pas rater le levé du soleil sur la montagne. On est accompagné de touristes chinois qui prient en regardant le levé du soleil et qui chante une chanson religieuse qui "souhaitait" les meilleurs voeux et que nous avions déjà entendu lorsque nous avons croisés les quelques fidèles qui montaient la montagne à pieds. Ca ajoute une atmosphère de spiritualité au spectacle.



  


Une fois le soleil levé. On repart direction le sommet. Quelques efforts encore et on est au pied du téléphérique. C'est désert à cette heure ci (un peu plus de 7h). On se pose prendre un "vrai" petit dej avant de continuer vers le sommet : une soupe!!! C'est pas trop épicé et très bon !!

Vu que le soleil s'est levé on peut prendre notre temps pour arriver au sommet désormais. On repart à 8h, la place du téléphérique s'est rempli de monde.
Tom décide de monter la dernière montée à pieds (500 m de dénivelé) tandis que vaness en a marre des marches et préfère prendre le téléphérique. Tom pourra se faire un entraînement de course comme cela.
Vaness récupère les 2 sacs à dos, les manteaux, l'appareil photo (ca en fait du poids que Tom portait dis donc!!). Rdv donné pres du bouddha en or au sommet. Téléphone allumé au cas où.

Pour vaness c'est tranquille, la queue avec les chinois et quelques Minutes de téléphérique avec une belle vue sur la montagne.
Une fois en haut les quelques centaines de marches pour atteindre le bouddha font réaliser la douleur que Tom a dû endurer la veille avec toutes les marches gravies, chapeau!!

De son côté tom commence sa course à petite foulée dans les marches. C'est très raide encore une fois. Il y a un peu plus de monde qui s'aventure sur la dernière montée que sur les portions de la veille. Il zigzague entre les gens. Ca pique un peu tout de même alors les montées se font progressivement au pas. Des qu'il y a un faux plat ou une petite descente, il reprend la petite foulée.

Au bout de 45 Minutes on se rejoint au sommet, à 3000 m d'altitude. Les portables et WhatsApp ca aide pour se retrouver dans toute cette foule. Il y a du wifi au sommet, incroyable ces chinois!!
Le grand bouddha en or est impressionnant avec la vue sur les montagnes c'est très joli (il faut par contre faire abstraction du chantier en cours en bas à droite du bouddha. Qu'est ce qu'ils veulent construire à côté d'un beau site comme celui la, on se le demande...ca a l'air d'être des hôtels...cette folie d'expansion...On a croisé d'ailleurs des chinois qui remontait du sable sur leur dos pour le chantier. Ca avait l'air éprouvant, les pauvres).

On voit aussi le temps en or qui est beau également.







Le ciel est bleu, la température est agréable, on regarde la vue sur les montagnes, on est bien.



On ne s'éternise pas car il faut redescendre les 3000m de dénivelé pour prendre le bus de retour pour chengdu à 18h.
On ne prend pas le téléphérique, on redescend à pied. On reprend le meme chemin jusqu'au monastère où on a dormi et quelques km plus bas on bifurque par le chemin sud. Cette partie est bien raide. On est plus exposé et moins dans la forêt. On a du coup une plus belle vue. On passe par des flanc de montagnes rocheux, pres de cours d'eau, de cascades, (toujours) par des temples, on voit la densité des montagnes, un peu comme des pains de sucre vegetalisés. On a rarement vu des montagnes aussi rapprochées, d'habitude on voit des vallées entre les montagnes et l'impression d'espace entre chaque mais La on a l'impression qu'elles sont les unes sur les autres et c'est très joli aussi. On croise un peu plus de marcheurs chinois que la veille, pourtant l'ascension est plus compliquée sur certaines portions mais la vue n'a rien à voir, vraiment plus jolie, cela doit justifier leurs efforts. On croise également des fidèles qui prient selon un rituel bien particulier. Ils s'agenouillent puis se relèvent pour avancer de 3 pas, puis s'agenouillent a nouveau, le tout en récitant des prières. On a parfois vu des lignes de plusieurs dizaines de croyants à la queue-le-le. C'est beau comme ça porte la foi !!










































On croise aussi des singes sauvages tout le long de la descente. Le 1er que l'on a vu était au début de notre descente près du point de vue où nous avons regardé le levé du soleil. Un homme chinois seul nous suivait a quelques dizaines de metre et il avait un sac plastique avec de la nourriture. Nous pensions que les singes sauvages de cette forêt étaient petits et mignons mais celui la était un mâle plutôt mastoc. Tom avait acheté une canne en bambou la veille pour les faire fuir. Il ne s'approche pas de nous mais va voir le chinois derrière nous. Le monsieur le laisse regarder dans son sac plastique. Tout d'un coup le singe tire dessus et se barre avec. Pas de bol, il y avait sa gourde avec également. On lui prête notre canne pour tenter de récupérer son sac mais en vain. On repart et le monsieur cherche d'autres manières de récupérer ses biens. On rigole un peu en repartant mais ce n'est pas bien de se moquer, car nous aussi on en fera les frais un peu plus tard!!!


En effet, nous avons aussi un sac plastique avec de la nourriture et d'autres choses dedans. Des pancartes le long du parcours indiquent de faire attention aux singes sauvages et de ranger toute nourriture qui pourrait traîner dans des sacs plastiques que l'on porte.
Une locale que l'on a croisé la veille nous a même fait comprendre de faire attention avec les singes et notre sac plastique.  Mais on en avait pas croisé la veille et on ne pensait pas qu'ils étaient chapardeurs à ce point la, donc on ne se méfie pas trop.
Par précaution, après ce qui est arrivé au monsieur, on enlève tout ce qui "craint" de notre sac plastique (guide, sur-pantalon,..). Il ne reste qu'un fond d'eau, nos fruits secs et des barres céréalières. plus de place dans nos sacs pour les ranger, ils débordent.
On continue la descente.

1h15 apres, on rencontre de nouveau un singe, encore un mâle, de taille moyenne. On réussi à lui faire peur avec notre canne. Il ne nous approche pas. Mais il nous suit.



Et quelques mètres plus bas, on croise 2 chinois et 4 singes avec eux. Oh, oh... ils voient notre sac plastique. On est encerclé. On a peur. Les 2 chinois nous disent de ranger la nourriture dans nos sacs à dos. Oui mais on n'a plus de places !!! On tape par terre avec la canne pour ne pas qu ils approchent. Certains singes montrent les dents en entendant nos coups de canne. C'est pas bon signe. Les 2 hommes nous disent de balancer notre bouteille d'eau vide pour faire diversion. On essaie de le faire mais au moment de jeter la bouteille un singe qu'on n'avait pas vu saute sur notre sac plastique et s'en est fini pour lui. On le voit au fond des broussailles en train d'essayer d'ouvrir notre boite en plastique contenant les barres céréalières. Saleté de singes !! On les pensait mignons et bien  sur le coup, on les déteste. On ne réalise qu'après qu'on avait minimiser leur agressivité pour récupérer de la nourriture et on réalise qu'on aurait dû mettre la bouffe dans nos poches de manteau.
Bref, un peu choqué et dégoûté, on repart, heureusement qu'il n'y avait que de la bouffe.
On descend et on croise de beaux paysages. Ca nous distrait.



On s'arrête manger sur le chemin pres d'un endroit où des singes rodes. Le gérant a l'habitude et les fais fuir à coup de lance pierre "non chargé" (enfin pas à chaque fois^^ il les a réellement shooté a 1 ou 2 reprises) mais le seul fait de faire le geste qui feinte l'utilisation du lance pierre fait fuir les singes. Ils savent ce que c'est, ils ne sont pas bêtes ces bougres. de notre côté On tape par terre avec notre canne qui s'est un peu cassée lors de notre dernière rencontre avec le groupe de singes.




On mange rapido et on repart. On croisera plusieurs fois des groupes de singes sauvages. On était excité d'en voir avant de commencer la rando et désormais on voulait les éviter de peur qu'ils soient intéressés par nos sacs à dos et nous saute dessus ^^ (des passants nous ont dit qu'ils s'attaquaient également aux sacs à dos s'ils voient qu'il y a des choses accessibles à récupérer...)
Un guide que l'on a croisé avec un groupe peu après déjeuner nous a indiqué, lorsque l'on croisait des singes, d'avancer mains ouvertes en évidence pour qu ils comprennent que l'on avait rien à leur offrir. On s'exécutera à chaque fois.






La descente est au final aussi éprouvante pour les muscles que la montée. On a mal aux genoux et les mollets souffrent. Vu l'heure qu'il est on décide de ne pas descendre jusqu'en bas mais de rejoindre l'entrée 2 pour finir les derniers km en navette jusqu'à l'entrée du bas.
Sur la fin, nous voyons de jolies sculptures directement faites dans la falaise.




Il est 18h30 quand on arrive devant l'arrêt de la navette. Il n'y en a plus car elle s'arrêtait a 18h également.... donc on n'a plus de navette pour descendre tout en bas et on a raté le dernier bus pour chengdu. Heureusement qu'il y a encore des trains jusque tard pour chengdu, donc no panique.
Un chauffeur de minibus nous interpelle. C'est l'aubaine pour eux, Tous les touristes devront prendre un minibus ou un taxi pour redescendre sachant qu'il n'y a plus de navette. Il nous demande 30/personne. On négocie a 20/personne.

Arrivée en bas devant l'entrée du parc, 20 Minutes plus tard, on se fait accoster par une rabatteuse qui nous propose un car pour chengdu à 50/personne. C'est le prix de notre trajet aller la veille pour Leshan. On avait vu que le train était à 25/personne mais il était bien plus tard et dans une gare un peu excentrée. On accepte car on est fatigué. On nous emmène à un arrêt de bus à une centaine de mètre de l'entrée du parc. On attend un car. Il arrive 15 Minutes plus tard.

On monte, on est seul et on le sera pendant la quasi totalité du trajet.
On pense que ce trajet est fait au black par le chauffeur qui rentre probablement chez lui. Arrivée pas très loin de chengdu, un bouchon monstre nous ralenti sur la voie rapide. Un micro accident a eu lieu entre un car et une voiture. Les touristes chinois attendent sur le bas côté derrière la rembarre de sécurité et notre chauffeur s'entend avec l'autre chauffeur pour les récupérer. On les ramènera au centre de chengdu.
On descend également au centre et on rentre en métro jusqu'à notre guesthouse Mrs Panda. Il est 23h quand on y arrive. On a faim, on est fatigué, tous les resto aux alentours sont fermés. On achète quelques plats froids dans le supermarché ouvert 24/24 pas loin de la guesthouse. On est censé repartir vers le parc naturel de Huanglong le lendemain mais nous n'avons pas encore acheté le billet, le car doit partir à 7h30 d'une gare qui est à l'autre bout de la ville, tout ca fait qu'on devra partir très tôt le lendemain. on décide alors de faire une pause le lendemain et de se reposer à chengdu plutôt que de repartir.

On se réveille avec pleins de courbatures...
On prend notre temps pendant cette journée : on brunch dans un café sympa, on part acheter une housse pour protéger la tablette (enfin...le papier bulle et l'enveloppe commençaient sérieusement  à se détériorer) et on fait quelques courses. On a une démarche de robot tellement on a mal aux jambes mais on ne regrette pas cette première approche avec la nature chinoise.




3 commentaires:

  1. Je vois que votre excursion n'était pas de tout repos mais que vous avez pu en prendre plein les yeux ( nous aussi sans la fatigue ) et que le sportif est toujours prêt a s'entrainer . nous attendons la suite pour rêver avec vous, le repos au bord de l'eau est bien mérité

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  2. J'oubliais demander si vous prendriez un singe comme animal de compagnie ?

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  3. Elle a déjà un singe comme compagnon

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